Maxim, le RPG
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 5@7 promotion, rire et trahison

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Caithy RosmanCaithy Rosman
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MessageSujet: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeMar 30 Juin 2020, 16:57

Une valise à moitié pleine. Une petite blonde assise juste à côté accrochée à son téléphone. Eric passe devant le cadre de porte et s'y arrête en me voyant : « Caithy, qu'est-ce que tu fais ? As-tu besoin d'aide ? On a pas beaucoup de temps, est-ce que tu peux terminer ta valise ? » Je relève la tête et je lui fais un mince sourire pour le rassurer. Je regarde à côté de moi mon petit chien, étendu dans mes effets. Il adopté la valise comme nouveau coussin pour chien. Je pousse un petit grognement : C'est bon; je m'y mets. Je me relève et procède de nouveau à l'empaquetage de mes biens essentiels. Le reste viendra ensuite. Eric a obtenu une promotion. Petit hic : nous devons déménager à Londres. Il faut croire que j'étais dû pour y aller coûte-que-coûte. Quand j'ai rencontré Eric, j'aurais peut-être dû songer à poser la question : Est-ce que aller à Londres fait partie de tes plans ? Ça aurait peut-être mis du poids dans la balance. Je pousse un petit soupire et je pousse mon chien hors de la valise afin d'y insérer une pile de vêtement. Je ralentis mon geste quand une impression de déjà-vue me prends. Ce n'est pas la première fois que je fais ma valise pour Londres. Il y a presque un mois c'était le même scénario. Avec quelqu'un d'autre. Il y a un mois, je comptais planter Eric pour un autre homme. Un homme qui vit à Londres. Je fronce les sourcils à cette pensée et referme brusquement ma valise.

J'ai été muette tout le long du trajet. Eric sait ce que je pense de notre déménagement. Il sait trop bien que je ne partage pas son engouement pour l'Europe. Il me regarde. Moi non. Je contemple New York peut-être pour la dernière fois avant longtemps. Il tire une petite mèche blonde qui trainait sur mon épaule. « On reviendra passer nos vacances dans la maison du coin ne t'en fais pas. » Je ne réponds pas. Je ne voulais pas en parler. Je n'étais juste pas dans mon assiette. Je repensais à la dernière fois. Quand j'étais prête à vendre ma maison sur un coup de tête. Ma maison que j'aime tant. À quoi je pensais. Pourtant, aujourd'hui, je fais la gueule. Je reçois un texto. C'est Tia. Mon sourire reprend. Je me décide à le regarder pour finalement lui dire.

- J'ai hâte que tu rencontres mes amis.

Ça l'a rassuré. Il n'a pas l'habitude de me voir de mauvaise humeur. Je sais qu'il se sent mal. Il aurait probablement refusé la promotion si je lui avais demandé. Je n'ai pas osé mais je l'aurais voulu pour être honnête. Nous arrivons finalement à l'aéroport. Tout se passe bien. Tandis que nous nous dirigeons vers la salle d'attente de notre embarcation, je ralentis le pas. Une femme est assise à lire un magazine. Je me souviens donc de ce qui a accroché. Je me souviens du faux pas. Ce jour-là, je laissais tout derrière impulsivement. J'abandonnais tout et j'ouvrais les bras à une nouvelle vie, une nouvelle aventure, à lui. J'avais l'impression de rattraper une erreur du passé. C'était un beau sentiment. Et puis, je suis passée devant une femme debout en file d'attente qui tenait un magazine. Elle tenait sa page d'une seule main laissant pendre la seconde. Ce qui s'y trouvait m'était nettement familier. Il m'a fallu plisser des yeux avant de comprendre enfin que cette page parlait de lui. Des photos étaient exposées. La femme était assez près de moi. Je n'étais pas subtile d'ailleurs. La moitié de mon corps était penché dans sa direction. Je n'ai pas eu besoin de lire longtemps. Les photos parlaient d'elles-même. Le titre aussi : « Le couple en vogue : Julian Mayers et Shanna Cortez ». Ca y est. Je lui ai pris sa revue des mains en m'excusant confuse. J'ai cherché la date de la publication et quand je l'ai trouvée, et bien .... C'est là que le rêve s'est arrêté . La publication était plutôt récente. Sur le coup, j'étais confuse mais surtout en colère. Je suis restée immobile un moment à me demander quoi faire. Je n'ai pas pris la peine de lui demander. Je suis partie. Je l'ai appelé et tout ce que j'ai dit c'est ca : « Je m'en vais. Je veux pas discuter, je veux juste que tu me laisses partir. Laisse-moi partir c'est tout » J'étais visiblement en colère mais je n'ai pas laissé de portes ouvertes. Je n'ai rien voulu entendre. Je ne suis pas retournée chez moi, pas tout de suite. Aussi étrange que cela puisse être, je suis allée voir ma mère à Vegas. C'est cet avion-là que j'ai pris. Ma mère n'a jamais tenue dans le moule d'une mère bienveillante mais elle a tout de même été là pour moi. Quand elle m'a ouvert la porte de son hôtel, je l'ai serrée dans mes bras pendant un moment. Elle n'a pas trop compris mais a eu la bienveillance tout de même de ne pas me questionner sur le sujet. C'est un peu plus tard que je lui ai avouée ce que j'avais fait et ce que je m’apprêtais à faire. « Oh écoute ! Tous les hommes sont des salauds, celui-là au moins était beau et avait de l'argent. Tu vas faire quoi maintenant ? Tu pourrais rester avec moi un peu si tu veux. Je lui ai souris timidement et je suis restée. Le deuxième jour, j'ai rappelé Eric. Je lui ai dit que j'étais allée voir ma mère, sans m'avancer plus. Je n'ai pas menti mais je n'ai pas tout dit non plus. Il sentait ma tristesse au bout du fil et en a conclu qu'il y avait surement eu un décès dans la famille. Il m'a dit de ne pas m'en faire, qu'il comprenait. Nous n'en avons jamais reparlé.

Un mois plus tard, je m’apprête de nouveau à acheter un billet d'avion pour Londres.

Attention décollage ..... résonne la voix du pilote. Je prends une bonne inspiration.

- Nouvelle vie - chuchotai-je à moi-même

Eric m'entends et me sourit. Pendant le vol, nous avons regardé des films pour enfants. J'ai pris le temps de dessiner avec son fils. Notre arrivée a pris le même tournant. Nous nous sommes installés dans un hôtel le premier jour puis avons emménagés au cours de la semaine. Eric a fait sa première journée au travail.

Ce soir, 5 à 7 avec les gens de son travail pour fêter son arrivée. La compagnie s'est donnée la peine de louer un étage de restaurant pour l'occasion, je trouvais cela bien sympathique. Eric ne m'a jamais dit exactement quel poste il occupait désormais, ou dirais-je plutôt que je ne lui ai jamais posé la question. Il avait passé la journée au travail à faire la visite de l'immeuble, de son bureau, à recevoir une formation pour son poste. Il est rentré tout énervé, pire qu'un enfant. Il est entré en criant qu'on devait s'habiller. Que c'était 5 à 7 !!!! Il n'arrêtait pas de parler. J'étais là à enfiler des boucles d'oreilles calmement tandis que lui courait dans tous les sens derrière. Bien qu'il soit de nature calme d'habitude, aujourd'hui c'était autre chose. Il finit par s'arrêter pour contempler ma robe d'été. « Chérie, c'est peut-être une occasion qui demande que ..... hé bien que tu mette quelque chose de plus soigné.

- Oh ... Heum, oui ok.

Cela faisait bien longtemps qu'on avait pas remis en question mes goûts vestimentaires et dieu sait qu'il y a eu des occasions qui se sont présentées. Je repense à ma meilleure amie qui me le disait souvent. J'ai hâte de la voir. Je me change rapidement pour mettre une petite robe rose saumon clair un peu inconfortable. Eric s'arrête de nouveau. Je crois qu'il aurait voulu que je mette autre chose mais par manque de temps, il s'est abstenu. Nous arrivons enfin au restaurant. Eric se fait accueillir chaleureusement par ses collègues. Il me présente à tout le monde. Soudainement, une chevelure échevelée et cuivré capte mon attention. Je reconnaîtrais ces grands yeux globuleux entre milles. Warren s'avance vers moi. Un visage qui fait du bien. Je fonce vers lui et le serre dans mes bras. Eric se tient derrière moi quelque peu malaisé par mon affection pour ce personnage qu'il ne connait pas tellement.

- Eric, je te présente Warrrr ... eeeuumm ...

Je m'étouffe avec ma propre salive en voyant arriver à sa suite Julian Mayers. Je pose une main sur ma gorge et prend de grandes bouffées. Mon visage se fond avec la couleur de ma robe. Eric s'avance vers lui et lui serre la main. - Monsieur Mayers ! Content de vous voir, laissez-moi vous présenter ma ..... chérie tout va bien ? Je leur tourne le dos et je ventile mes mains devant mon visage. Je finis par me calmer et reprendre mon souffle. J'ai chaud, j'ai mal à la gorge, j'étouffe dans ma robe et surtout, SURTOUT, j'ai envie de me cacher sous une roche. Warren me regarde un moment et finit par me dire : Heum tu devrais répondre avant que ca devienne malaisant. Non j'en ai pas envie. Je me retourne et je le fais quand même parce que je suis une adulte et que je ne vois pas de roches assez grosses pour moi

- Oui ca va, je vais bien merci.
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeMer 01 Juil 2020, 01:44

Julian se préparait pour le 5 à 7. Ce n'était jamais vraiment simple avec lui. Il devait choisir des vêtements qui lui donnaient un look élégant, mais il devait quand même y avoir un aspect qui faisait plus familier. Quelque chose qu'il ne mettrait qu'un vendredi au bureau s'il existait ce genre de journée à Maxim. Compter bien sûr ce cher Julian pour que cela n'arrive pas... Donc une chemise avec des pantalons dans des teintes foncées. Il choisit une belle montre sortie de sa collection qui était plus funky avec ses accents de bois. Et maintenant, il ne restait plus que quelques mèches rebelles à replacer et il serait fin prêt pour subir cette soirée. Il regarda son téléphone et pour une millième fois, il mit à jour sa boîte de courriel personnel. Rien. Il se tourna vers Max pour lui demander.

- Rien, je fais quoi ?

Max leva la tête en entendant la voix de son maître, mais ne comprit pas le ton triste dans sa voix. Habituellement, Max n'avait droit qu'à de la joie, de l'amour et de la nourriture. Elevé avec les plus hauts standards, il exigeait cela. D'autant plus, depuis presque un mois, il profitait de la présence exclusive de son maître. Que de joie pour Max suprême ! Il replace deux mèches de cheveux en repensant au courriel qu'il avait envoyé, il y a déjà quelques jours. Elle n'avait jamais dit de ne plus la contacter. Il n'y avait pas eu de « C'est fini à tout jamais Julian». Il n'avait rien compris à ce qui c'était passé. Il avait pris l'avion seul en se mettant un masque sur les yeux pour éviter que personne ne lui parle, pour avoir la paix. Il comprit pourquoi les gens aimaient dont voyager dans une voiture, c'était plus simple quand l'humeur d'être coincé comme une sardine n'y était pas. Une sardine en première classe avec un banc comblé par un inconnu ... En revenant, chez lui ce jour-là, il n'était pas d'humeur. Il expliqua froidement à Shanna, qu'il ne l'avait jamais aimé et qu'elle devait partir. Elle avait laissé un coffre ancien en bois et il y avait mis toutes les choses qu'elle n'avait pas eu la chance de prendre. Depuis, il les gardait en otage par pure méchanceté et il avait promis lui redonner lorsque la presse à scandale ne serait plus sur leur cas. Il ne voulait pas qu'elle crie sur tous les toits la façon dont il avait brisé leur couple. Son image était importante après tout.

Donc heureusement ou plutôt malheureusement, une autre journée grise arriva, Richard fut retrouvé mort seul dans sa maison pendant que sa femme était partie au spa, une crise cardiaque l'avaient emporté. C'était tragique et si inattendu en même temps. Mais, ce n'était pas de trop pendant sa peine d'amour. C'était bienvenue tous cet ouvrage, ces heures supplémentaires et les longues discutions avec des avocats. Nick avait décidé de tout transférer à Londres. Surement parce que New-York lui rappelait son père, ses frères et soeur illégitimes et sûrement, ses propres enfants illégitimes. Son petit paradis calme et ennuyant à Londres devenait donc cet enfer confortable. Est-ce qu'il pouvait se plaindre ? Évidemment ! Par contre, ça ne servait à rien, il avait obtenu une promotion et il était le codirecteur d'un empire avec un pantin comme président. Qu'est-ce qu'il pouvait bien demander de plus ? Une belle à son bras qui voulait les mêmes choses que lui avec laquelle il pourrait partager son amour des chiens. Plus précisément, une belle blonde avec deux yeux qui ne sont pas de la même couleur. Bien sûr, il lui avait écrit des dizaines de brouillons de courriel. Dans la nuit, quand il pensait à ce grand point d'interrogation en se disant qu'elle aurait le temps de le voir après le travail. Quand il était en colère d'avoir fait des efforts et d'être encore et toujours seul. Et puis, quand il était triste en voyant des événements où les gens normaux était accompagné. Il avait fixé une date, de façon arbitraire, mais qui selon lui avait laissé suffisamment de temps passé pour être acceptable sans non plus donné l'impression qu'il avait oublié. Moins, de deux semaines et le plus beau chiffre autour de cette date. Il avait pris quelques phrases de son courriel qu'il avait écris étant triste. Des phrases où il lui promettait la lune et de tout laisser tomber pour revenir auprès d'elle, disons pour faire court. Et puis, il avait quelques phrases plus sérieuses mentionnant le fait qu'il savait que c'était fini, malgré tout, il devait savoir pourquoi. Et il attendait depuis ... Et c'était pénible, il avait décidé que pour son prochain voyage à New-York entre différentes rencontres, il irait retrouver la maison du coin pour lui laisser une lettre et avec chance, elle serait là. Mais bon, il avait une soirée qui attendait un de ses hôtes.

C'était un bon employé après tout ce Éric, il avait donné beaucoup de tâches à Warren, mais il lui avait bien précisé que ce n'était pas Bryan, il fallait bien faire les choses. Il était arrivé avec un plan d'action, son air de codirecteur au visage. Il s'assura que tout était en place et que tout le monde avait du plaisir. Il donna des coupons de boissons supplémentaires à certaines personnes. Shanna lui lança un regard furtif dans la salle, il décida de l'ignorer en mentionnant à Suzanne que sa robe de l'année passée lui alla à ravir. Elle lui sourit en lui tirant la joue, le jeu était amical pour le moment. C'était évident qu'ils apprécient un et l'autre de se retrouver. Surtout, leurs bonnes vieilles manies. Warren fit signe à Julian que les invités d'honneurs étaient arrivés. Les deux hommes bien habillés se dirigèrent vers l'entrée. Julian se fit arrêté par une personne pour le saluer. De toute façon, expliqué la procédure de la soirée et toutes les tâches reliées à cela étaient maintenant beaucoup trop négligeable pour son rang. Il prit la main de Éric et soutins son regard puis comme son interlocuteur, il dirigea son regard vers la boule de couleur saumon. Sans trop comprendre, il répond du tac au tac

- Enchanté ...

Avec un petit sourire de circonstance puis son visage se crispa. Son visage devint comme une statue ou du moins, C'était presque réussi dans sa tête. Note à soi-même, se pratiquer à garder la même expression malgré toutes situations. Il prit un air un peu froid, mais avec un sourire qui n'était pas vraiment crédible. Ça lui donnait un air presque sympathique.

- On se connaît ?

Dit-il en fronçant les sourcil pour appuyer sa question. Il avait paniqué et c'était plus simple que de mentionner le courriel ou encore pire, de se mettre les pieds dans les plats en ruinant le mensonge que Caithy devait avoir compté à Éric. Warren ne comprit clairement pas la situation et ce n'était pas de sa faute. Julian, lui lança un regard du mois de l'oeil. Après un an à travailler en collaboration s'il ne comprenait pas ce qu'il se passait avec le ces informations. Julian devrait le virer tout simplement parce que sinon c'est une cause perdue. Tendre, mais seulement lorsqu'il le faut. La situation actuelle demandait du doigté et un coeur de pierre. Il tapota son paquet de cigarette dans ses poches. Les clefs pour sortir de ce véritable enfer était à porter de main. Il lui manquait que de s'excuser et de tout laisser à Warren. Cependant, quelque chose le retint. Ce n'était pas de la vengeance, mais il se rendit compte qu'il lui en voulait. Que c'était de la faute de Caithy qu'il était seul encore une fois. Par contre, son petit coeur brisé ne survivrait certainement pas le voyage aux pays de la vengeance et des Suzannes.
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeDim 05 Juil 2020, 14:36

C'était une journée comme les autres. Une journée on ne peut plus normale. Je faisais ma petite besogne de mon côté. Ah oui parce que moi aussi j'ai eu une promotion en venant à Londres, Eric  n'a rien fait d'extraordinaire. Si à moi ça m'arrive, ça peut arriver à tout le monde. Je suis maintenant l'assistant de Julian Mayers. Si autrefois je pouvais m'asseoir sur mon cul au boulot, ce n'est plus le cas ici. J'aime bien ce poste et j'ai l'intention de le garder. Ça me donne l'air important dans les réunions familiales à Noël. Comme quoi, être l'assistant de quelqu'un c'était plus prestigieux qu'être informaticien d'élite professionnel. Depuis qu'ils l'ont appris, toute ma famille croit que je fais une fortune. C'est bien qu'ils le pense. Pendant qu'ils pensent à ça, ils arrêtent de se demander si je suis puceau. C'est un bon début.

Ainsi donc, le fameux 5@7. En vlà une occasion pour se défoncer la gueule proprement. Boire avec des collègues de bureau incluant son patron c'est pas comme boire dans un endroit où personne ne nous connait. Le gap de dégénérescence varie beaucoup. Au moins on boit. L'essentiel est là. Je n'irai pas jusqu'à penser que je pourrais me ramener une stagiaire mais bon, un homme peut toujours espérer.  Pour l'instant, je suit Julian dans ses démarches, je salue les invités d'un petit penchement de tête poli. Pour avoir organiser cette réservation, connaitre son prix et son dépôt, je vous avoue être un peu nerveux. Dans mon sillage je m'assure que personne ne fasse le con, c'est-à-dire, salir le mobilier, le tapis ou encore la vaisselle. Je prends un verre de vin à un serveur qui passe et j'avale entièrement son contenu. Histoire de se détendre un peu.

Ce nouveau gars, Eric, je sais pertinemment qui c'est. C'est le copain d'une bonne amie à moi, Caithy.  On s'en était parlé sur un Facetime de groupe : Moi, elle, Tia et Chace et Alex qui me servent d'arrière plan pendant qu'ils se battent contre des enfants de 12 ans sur leur console. Ils s'occupent même du bruit d'ambiance en la pimentant de jurons et de frustration gratuite. Je peux pas dire que je suis son confident, loin de là. Il y a des choses qui m'échappent comme par exemple l'humeur changeante de Julian lors du dernier mois. Dans ma tête, la liaison entre mon patron et mon amie était terminée depuis longtemps. Longtemps longtemps. Ils sont probablement passés à autre chose tous les deux. Et donc, en l'honneur de ce 5@7 il était clair pour moi que si Caithy se présentait, c'est parce qu'ils sont restés bons amis ou sinon ..... je m'attendais à ce qu'elle ne se présente pas.

Elle s'est présentée. J'entends les expressions joyeuses provenir de l'entrée ce qui implique que l'homme d'honneur a fait son apparition dans la salle. Je m'y dirige immédiatement pour aller la voir. Cela faisait un bail et je vous avoue que j'étais content de la retrouver. Nous nous saluons, je salue Eric et après voilà. Julian s'est approché de nous. Avec l'expression qu'elle a eu j'ai compris l'histoire : C'était pas réglé entre eux. Tandis que je la regarde, je me questionne à savoir si j'appelle la dernière du trio pour qu'elle assiste. Je lui dirai d'apporter du pop corn ou une trame sonore de faux rires comme dans les reality shows comiques.

Elle s'étouffe et .... Prends son temps avant de répondre. Je regarde immédiatement mon patron, curieux de sa réaction. Je m'attends à ce qu'il me sorte une histoire de réunion histoire de s'éclipser, et moi j'étais là, déjà arrimé et prêt à lui sortir un lieu et une heure de meeting concocté sur le pouce pour lui éviter le supplice. Mais il reste là, sans aucune faille visible et tente de lui faire la conversation un brin subtil. Subtil mais pas invincible. Il y a des signes qui ne mentent pas. Je les reconnait tout de suite. Et le coup d'oeil qu'il me jette me prend de plein fouet. Est-ce que c'est un regard qui réclame le faux meeting ? Non il y a un autre signal pour ça. Que je me débarasse d'Eric ? Je l'interprète de cette façon. Je me râcle donc la gorge et je regarde les alentours.

- Alors Eric, quels sont tes impressions de l'entreprise ?

Des voix jaillirent derrière nous. Apparemment des gens écoutaient notre conversation puisque tout le monde s'était attroupé autours de l'attraction de la soirée : Le nouvel employé, la nouvelle chair fraîche de Maxim. « Un toast .... un toast .... un toast .... » un toast ? C'est pas ça que je disais ...... Eric tire une chaise près de lui et monte dessus. L'écoeurant ! Il y a un dépôt sur la fourniture ! Je passe une main dans mon visage un brin nerveux. J'empoigne un verre non entamé sur la table près de moi et j'en prends une bonne gorgée. Hiiic ! Je sais pas ce que c'est mais ca réveille ! Et il commence .... : Je tiens à vous remercier tous de votre présence ici et de m’accueillir comme vous le faites dans la grande famille de Maxim. J'espère vous rendre la pareille en tant que directeur. Mon arrivée ici se fait accompagnée de grands projets, nouveau pays, nouvelle vie, nouvelle maison et ..... et là il descend de la chaise et se dirige vers Caithy.

- Oh merde échappai-je malgré moi.

Eric empoigne la main de Caithy et pose un genou par terre. Caithy a le droit de refaire sa vie. Ce Eric m'a l'air d'un type bien. Cette scène-là, ca aurait été beau .... n'importe où .... mais pas ici ! C'est la demande la plus embarassante que j'ai vu de ma vie. Et bien que ce soit la première, je sais que c'est la pire. - Katherine Gabrielle Rosman, veux-tu entamer cette aventure avec moi et toutes les autres qui vont suivre ? À ces mots, il sort une bague qui rend la chose on ne peut plus explicite. Misère. Je n'ose pas le regarder. Je ne veut pas voir l'air de mon patron. Si ça se trouve, il est passé à autre chose et il est bien heureux de voir son ex se caser de la sorte. Et dans le meilleur des mondes, il ne montera pas de plans diaboliques pour démolir ce gentil Eric qui, on le sait très bien, va se laisser manger tout cru comme un bébé agneau qui se regarde dans la rivière.


Dernière édition par Warren Marsden le Dim 05 Juil 2020, 19:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeDim 05 Juil 2020, 14:37

Mon visage reprenait des couleurs mais, pas mon esprit. «On se connait ?» avait-il dit. Se connaitre, c'était bien le cas. Se connaitre, s'assister, s'attacher, s'adorer, se soigner, s'épauler, se détester ..... Oui c'était bien ça. Et l'instant d'une fraction de seconde, je revoyais tout. Tout ce que j'avais partager avec cet individu. Toutes mes premières fois. Mon premier couple, mes premiers espoirs, mes premiers plans à long terme. Le genre de chose dont on se souviens longtemps. Avec de la chance, on oublie peut-être. Là tout de suite, je peux pas. Sa question, je l'apprécie. Elle n'embrouille rien. Elle me laisse le champ libre pour lui faire comprendre ce qui doit être dit ou pas. Malgré la colère que je ressens, l'espace d'un instant, mon regard est complice, insistant comme je lui disais : Follow my lead.

- Il se pourrait qu'on se soit croisé

Eric résonne à côté de moi et j'en émet un faible sursaut. Comme si, l'espace d'un instant, j'avais oublié son existence. - Oui c'est vrai, Katherine m'a dit qu'elle avait travaillé un moment pour les co-directeurs. Vous n'auriez pas pu la manquer ! Elle est travaillante vous savez j'en émets un petit sourire gênée. Eric m'encourage beaucoup. Toujours là avec un petit mot gentil. Ca fais du bien ce genre de personne.

- C'était pas grand chose répondit-je faiblement, les yeux baissés vers le sol.

Pas grand chose. Pas plus le genre de chose qu'on a retrouvé dans les sites à potins pendant un bon moment. Que dire, si on actait dans un film de J.K Rolling, on aurait pu lire que le grand Julian Mayers s'était entiché d'une moldue. Non pas un grand mannequin de chez Vogue ou Chanel, ni une actrice de grande affiche. Non, juste Caithy Rosman, la secrétaire graduée de l'école de technique policière. Juste ça. Et pourtant, sous ces mots je dois avouer que ce périple, je l'ai vécu comme quelque chose de normal. Je ne voyais pas les affiches, je ne voyais pas les grands titres. Juste lui. Lui et nos petites habitudes. Nos promenades avec nos chiens. Nos visites chez nos parents. Notre vie à Maxim. Rien d'autre que ça.

Et finalement un silence apparaît. J'ai les yeux rivés vers le sol. Je n'ai pas envie de les lever. Ne rien regarder. Un plafond peut-être à l'exception. Un plafond blanc je serais d'accord. Blanc et limpide. Blanc et simple. Rien de compliqué. Warren prend la parole. Il demande à Eric ses impressions de l'entreprise. Je regarde Warren avec un air qui lui demande s'il est sérieux dans sa question. Qu'est-ce qu'Eric peut bien penser de l'entreprise la plus chaotique du monde ? Le pauvre, il n'en sait encore rien. Il devait se trouver bien drôle celui-là. Je souris un peu et je relance mon ami.

- Parle-nous en Warren, comment c'est ?

Assister Julian Mayers je connais bien. L'expérience de Warren est sans aucun doute différente de la mienne. Et tandis que je parle à mon ami, j'évite de regarder mon ancienne flamme juste à côté. Je soutien le regard avec Warren pour ne pas le regarder. Finalement, Eric s'est levé sur une chaise. Dieu merci, une distraction. J'écoute le discours de mon compagnon. Je l'écoute mais je suis ailleurs. Si bien que lorsqu'il s'est mis à genoux, j'ai pas trop compris comment on en était arrivé là. Dans ma tête, le son était coupé. Je réalisais tout de même ce qui se passait. Le genou par terre et la bague sortit du boitier en disait long. J'ai regardé la bague longuement, puis lui. J'ai pas trop compris comment on en était arrivé là. Lui oui. Moi non. Il était un homme destiné à se marier avec quelqu'un. C'est cet homme là. C'était comme si ma vie roulait en montagne russe. Je n'aurait pas pensé en arriver là si vite. Va savoir pourquoi. Je regarde Julian un moment. Je prends le temps de bien le regarder. Avant, j'aurais pensé que ça aurait été nous. Un jour, loin. Julian Mayers et Caithy la moldue. Et c'est pas ça qui se passe. C'est ce que j'ai pensé il y a un mois. Honnêtement. Dans ce bureau, contre lui. Quand on s'est retrouvé de cette façon. J'avais cru que c'était une erreur  de nous séparé et que ça aurait pas dû arriver. Quand j'avais fait ma valise pour partir avec lui, j'étais folle de joie. Quand j'ai mis ma maison à vendre. Folle encore une fois. Folle, folle d'avoir cru à ça. Folle de réaliser qu'en fait, il ne fait pas partie des moldus, et il ne le sera jamais. Julian Mayers, il fait partie de ces gens célèbres. Un peu comme ma mère, non pas qu'elle soit célèbre. Il est de ceux qui brillent sous les projecteurs. Ces gens qui doivent briller. Ces gens qui vivent toujours une double vie et qui ne peuvent s'en défaire. Je l'ai bien compris avec ma mère. Je l'ai compris quand elle a quitté mon père. Je l'ai compris aussi par son absence. C'est une mère aimante. C'est une mère qui veut et je l'aime mais, sa carrière ça passait avant tout le reste. Avant son mari, avant ses enfants, avant moi. Julian ne pliera jamais devant sa carrière. Pas pour moi, pas pour ses enfants non plus. C'est pas un moldu. Ce flux de pensées me monta à la gorge. De vives émotions me traversèrent. Mes joues devinrent rouges. Je crois que mes yeux en étaient humides au bout de tout ça. Quand je me tourne vers Eric, je le vois s'attendrir sous ma réaction. Il devait penser que j'étais émue. J'ouvre la bouche mi-prête à lui répondre lorsque Warren émet un éternuement. Non pas un souffle subtile. Plutôt une tornade qui le projeta vers Julian qui, à son tour, en fut bousculé au point de me renverser sa boisson sur ma robe. La boisson ça va. Les glaçons dans mon décolleté faussement rembourré, moins. Ces glaçons collés contre ma peau dans ma robe inconfortable et serrée. Pas vraiment. Mon expression se transforme. Je prends un air de détresse et j'agite mes mains contre ma robe, mon décolleté quasi-prête à la déchirer. Je tourne dos à Eric et regarde Warren, la foule, n'importe qui comme si j'attendais une solution magique. Mon ami empoigne vivement une serviette et se met à la seccouer/me fouetter avec, trop inconfortable pour réellement essayer de sauver ma robe. Bref, je poursuis ce sublime 5@7 en me faisant fouetter par mon ami avec une serviette. Les glaçons étaient enfin fondus. Je me suis calmée très vite mais le moment était vite passé. Un silence retentit tandis que tout le monde se regarde attendant la suite. Quelqu'un finit par aller voir Eric pour le féliciter pour le mariage histoire de casser la glace. Tous le monde s'y joint en choeur. '' Hey ! Félicitation mon gars ! '', '' Bravo ! ''. Tant de félicitaitons pour une décision que je n'avais pas vraiment prise. Je regarde tout le monde s'exclamer les yeux ronds. J'empoigne un verre de vin qu'un serveur emportait sur un plateau et je l'engloutis d'un coup. Je fonce droit vers Julian mayers de manière décidée.

- Est-ce qu'on peut se parler ?

Lui demandai-je sur un ton qui ne lui laissais pas réellement le choix.


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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeMar 21 Juil 2020, 22:27

Julian capta le regard de Caithy. Il décela une parcelle de frustration. Il ne savait pas s'il était bien avec cela ou s'il était mal. Par contre, il ne savait pas faire autrement. Saluer la blondinette comme n'importe qui ? Impossible, il avait trop eu entre ces deux personnes pour ne rien laisser paraître dans une telle situation.

- Mmmm ?

Fit-il semblant de chercher. Il se tourna vers Éric à sa réponse. Oh, le gentlemen se dit-il. Il hocha de la tête au commentaire du compagnon de la personne qui aurait dû être sa compagne. Il plissa un peu les yeux et se ravisa. Il ne voulait pas aller trop loin, mais d'un côté ... Caithy ajouta quelque chose et il parla presque par-dessus la belle blonde. Il ne s'entendait certainement pas à un autre commentaire. Ils étaient parfaits un pour l'autre, ils ne le laissaient pas dire quoique ce soit.

- 4h du matin ?

Dit-il en interrogeant le couple avec un regard amusé. Il était bien fier de son coup et d'avoir réussi à placer une pique. Cependant, il se senti mal après un millième de seconde de joie. Est-ce qu'il voulait vraiment ruiner ses futures chances pour une question de vengeances ? Oui, mais non. Il se dépêcha à ajouter une explication pour le couple.

- Disons que depuis cette fois, je fais plus attention au AM et PM des rendez-vous que j'ajoute à mon agenda

Dit-il en regardant le plancher pour faire semblant d'être gêné par la situation. C'était inventé entièrement, mais il ne pouvait pas dire la vérité surtout après avoir fait semblant de ne pas la reconnaître. Il se rappela cette période de leur relation où il buvait des cafés à la moutarde et qu'il cherchait désespérément une façon de se venger. C'est seulement maintenant qu'il se rendait compte qu'il s'agissait du bon vieux temps. Une période où les choses étaient plus simple. Combat, boulot et dodo.

Julian lança un regard à Warren. Pourquoi il faisait la conversation ce nigaud-là ? Il retient un soupire de découragement. La soirée ne finira jamais à ce rythme. Un petit sourire amusé se dessina sur son visage au commentaire de Caithy. Il avait presque envie d'ajouter un commentaire mentionnant que Warren avait eu la vie facile pour le moment. Avec l'arriver de Suzanne et Nick, leur vie à Londres allait changer de la façon la plus déplaisante possible. Julian se disait qu'il y avait pire comme scénario dont celui d'une faillite. Quoique à bien y penser, cela aurait été mieux pour l'entièreté de la race humaine....

Tout d'un coup Éric était debout sur une chaise. Julian avait envie de le tirer par le pantalon pour le faire tomber, il n'était pas au courant du dépôt pour le matériel de la salle ?! Ça ne se faisait pas pendant des remerciements surtout à un nouvel employé. D'ici deux mois dans la place, la situation ne serait plus la même qu'Éric profite de son passe-droit de petit nouveau que l'on ne veut pas avoir déménagé pour rien. Puis, il était en bas et ce n'était pas que la chaise soit brisée, heureusement. Encore pire, il était à genoux. Julian fit de gros yeux en retenant son souffle. C'était quoi ça comme situation ? Son pire cauchemars était maintenant la réalité ? Non, ce n'était pas possible. Il devait avoir quelque chose sur ces souliers. Un lacet de défait ou besoin d'un coup de cire. Oui, avait besoin d'être ciré, mais c'était égal à Éric parce que sa main se dirigeait clairement vers quelque chose qui n'était pas un tube de cire d'urgence pour soulier bas de gamme.

Julian fixa Caithy en espérant que la télépathie existait pour de vrai et qu'elle comprendrait qu'elle ne pouvait pas faire ça. Sinon, ils avaient peut-être un restant de complicité ? Ce qui ferait qu'elle comprendrait que c'était un prix qu'il n'était pas prêt à payer. on dit souvent que l'on doit laisser aller ceux que l'on aime, mais d'après Julian, il faut seulement le faire quand on a vraiment finie et il n'était pas rendu-là avec Caithy. Il avait toujours été une personne persistante et malheureusement, c'était la même chose dans ses relations amoureuses. Ça ne pouvait pas finir là. Il avait aimé cette personne et c'était encore le cas, malgré une rancune particulière. Le regard de Caithy se posa sur lui, il tenta de faire un signe de la tête négatif, mais sans trop bouger de la tête. Il se devait d'être subtil ou du moins, que ça ne soit pas complètement évident qu'il désapprouvait cette union. Il était complètement abasourdi par la situation, il tenait à peine son verre d'eau dans sa main. Il laissa échapper un peu d'air en se disant que pour la prochaine, il ne pouvait pas commettre autant d'erreurs. Il y a quelques années, disons 5 ans, il pensait qu'il aurait atteint plusieurs objectifs durant cette période. Malheureusement, il avait encore des objectifs semblabes considérant qu'il n'avait pas avancé de deux pas professionnellement et amoureusement. Il était pitoyable. En 5 ans, il avait obtenu un niveau supérieur. Ce qui était génial sauf qu'il le partageait encore avec Suzanne. Comme toujours et pour jamais...

Et l'éternuement qui le rappela à sa réalité minable en énorme saut dans lequel il projeta le contenue de son verre sur Caithy. Et deuxième malaise de la soirée. Moment de stupeur et aucune réaction; le cerveau ne répondait plus. MAYDAY !!! Julian échappa faiblement un mot qui n'était pas digne du grand codirecteur

-désolé ...

C'était incertain si l'ancienne shroomishette avait compris. Il aurait voulu l'aider, mais ça n'aurait rien donné de bon de mettre ses mains dans son décolleté et de dire à Éric « on couchait ensemble, je connais bien sa poitrine. Tout le monde est au courant sauf toi ». Voilà, pourquoi il valait mieux ne pas bouger et faire la statue en regardant tel un film ce qu'il se passait à cet instant précis. Il avait honte et clairement rougis d'avoir si peu de retenue. Désormais, tout Maxim allait être au courant que le codirecteur avait lancé son verre sur son ex pendant qu'elle se faisait demander en fiançailles. Si seulement la prestidigitation était son atout le plus fort. Ce n'était pas la première fois que sa vie était ruinée par lui ou un autre (habituellement Suzanne, avoueons-le), donc il survivrait comme chantait si bien Gloria Gaynor. Et il se demandait ce qu'il avait bien pu faire pour mériter une telle punition pour voir son ex se fiancer et se faire féliciter devant ses yeux. Oui, il avait couché avec le diable, manger avec le diable, pris sa douche avec le diable et à l'occasion élaborer des plans complexes et diaboliques avec le diable en personne. Mis à part ça, il avait été une personne presque décente dans ses bons jours, non le moindre ...

Julian sorti de ses pensées en apercevant Caithy devant lui qui voulait lui parler. Il se demanda dont bien ce qu'elle pouvait vouloir. Des félicitations ? De lui ? En personne ? Il haussa le sourcil en lui faisant signe de le suivre. Par l'entrée des employés à l'arrière du restaurant ils se retrouvaient dehors. Ce n'était certainement pas la belle devanture du restaurant, mais il y a avis seulement un employé qui fumait à l'extérieur. L'employé au filet dans les cheveux jeta un coup d'oeil au couple et écrasa sa cigarette contre le mur de pierre et la lança au loin. Julian pris son paquet et en tira une qui déposa entre ses lèvres, il se ravisa et la déposa entre ses doigts en voyant l'employé quitté. Et puis, il se tourna d'un bond vers son interlocutrice blonde.

- je ne vais pas apprendre à Justin a apporter vos alliances si c'est ce que tu veux me demander.

Dit-il en prenant un ton défensif dès le début. Il s'agissait de sa technique éprouvées pour contrôler la conversation. Quoi qu'il en soit, ça ne lui tentait pas de la féliciter comme les autres et de jouer les bons copains. Ils étaient seuls et il espérait de tout son être que c'était la dernière fois pour un bon moment. La revoir lui avait brisé le coeur et maintenant, le peu d'espoir de la ravoir avait fondu comme neige au soleil.

- Ce n'est pas vrai. On avait un océan qui nous séparait. C'était la moindre des choses de m'écrire. Plutôt répondre ? Pour me dire que ça ne serait plus le cas.

Dit-il en cachant plutôt mal que la situation le peinait plus que ce qu'il aurait voulu montrer. Il avait après tout écris une lettre (oui, un courriel) qui était resté sans réponse. Le beau brun ne pouvait pas laisser tomber le morceau, il s'empressa d'ajouter

- Hey, le mec que j'ai laissé tomber, il y a un moins, on va se fiancer

Il haussa les épaules et pris un air niaiseux. Étrangement, il se dit qu'elle partirait après ce petit sketch et se retourna vers le mur. Il mit la cigarette dans sa bouche et chercha ses allumettes dans ses poches. Tout d'un coup, il se dit qu'il ne voulait pas la voir partir pour une millième fois. Il se mordit la lèvre en se retournant vers la belle blonde avec qui il avait partagé les meilleurs moments de ses dernières années. Il retira la cigarette qui n'avait toujours pas été allumé. Grâce à l'aide de Terry, il avait énormément diminué sa consommation et c'était presque uniquement rendu une façon de perdre/gagner du temps, un genre de tic. Il soupira en la regardant honteusement, il déposa son regard sur le sol trempe et froid. Ouin, il était le grand perdant de la soirée par son unique faute. Le mieux qu'il pouvait espéré une bataille de mot en attendant la défaite de l'autre. Il se demanda S'il échangeait son âme au véritable diable, pas celui aux cheveux gras, mais bien celui avec des cornes, s'il pouvait retourner dans le passé. Idéalement à l'une des fois où il s'était dit qu'elle et lui se complétaient si étrangement bien. Sinon à la première fois qu'elle avait voulu l'abandonner en prenant un taxi sous la pluie à New-York et que lui en prenant son courage à deux mains, il lui avait demandé de rester. Retourner à ce moment-là, il ne ferait rien parce que ce moment exact était le début de sa sentence. Maintenant et pour les prochains mois, le peu de bonheur qu'il avait eu serait payé en double. Il déglutit et se dit que le seul objectif qu'il devait avoir pour le temps de cette conversation serait uniquement de ne pas avoir l'air totalement désespéré. Juste assez pour faire pitié un tantinet et gagner des points.
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeJeu 23 Juil 2020, 11:28

Quand on regarde de haut, on voit un quatuor, discutant gentiment lors d'un 5@7. Je le voyais plutôt comme un huis clos. Warren lui,  le voyait comme un champ de bataille. Tandis que je tente de répondre normalement, je sens un désintéressement de la part de Julian. J'en perd le peu de sourire que je possédais. Bien que ce soit mieux comme ça. C'était la meilleure chose qu'il pouvait faire. Puis, tandis que je réponds, gênée, que mon passage n'était pas grand chose, il répond par-dessus moi. Surprise qu'on parle par-dessus moi, je le regarde sans trop comprendre. Il finit par s'expliquer que depuis mon passage à son cabinet, il fait très attention aux variantes qui s'imposent dans son horaire. Mes petites folies me reviennent. Mes petites vengeances et mes leçons quotidiennes aux co-directeurs me remontent en tête. Ma vie d'avant me submerge. Une vie où aucun jour ne se ressemblaient . Où la vie se pimentait de toute sortes de moyens quotidiens. Le matin nous prenions notre déjeuner dans la limousine en direction d'une quelconque apparition publique tandis que le soir, nous pouvions nous retrouver sur un yacht pour célébrer une occasion inventée de toute pièce par Nick. Je me souviens de la fille que j'étais. Celle qui n'avait pas peur de prendre tête aux géants de Maxim. Un sourire reprend peu à peu sur mon visage puis, quelque chose d'inattendu se produisit. J'éclate de rire. Malgré la situation, malgré tout. Je m’esclaffe à penser aux changements d'horaire que je leur faisais. Entre deux éclats, je m'adresse à Julian.

- Et la moutarde aussi ..... dans le café ! Parvins-je à échapper entre deux rires.

De la moutarde dans du café ? s'exclama Eric qui ne comprenait rien. Il se dit que ce devait être qu'une blague que nous seuls comprenions. Il avait du mal à croire que cette phrase puisse évoquer une situation réelle. Sa Katherine ne ferait pas une telle chose. La Caithy de Julian si. Je lance un regard complice à Warren et je lui lance gentiment.

- Si tu as besoin de conseils pour les gérer, hésite pas à me demander

Dis-je à la blague. J'ajoutai un petit clin d’œil à mon ami avant de regarder le directeur en chef de l'entreprise, conservant un mince sourire. Non pas que j'ai réellement réussis à obtenir quelque chose d'eux. Ils étaient bien coriaces les géants de Maxim. Surtout Julian. Le gérer ou plutôt l'accepter. Accepter son sens des priorités, sa vie compliqué, ses horaires chargés, ses dépendances. Les gérer ... ou plutôt, ajouter de la sauce siracha dans le bouillon de leurs vies avec mes petits coups. Dur à croire qu'ils ne m'aient jamais virée.

Et après ça, la dégringolade. Un discours, des applaudissements, un genou par terre, un éternuement et finalement un bruit de verres.

Un grand noeud qui me serre la poitrine. Je vais me marier. Je n'aurais jamais imaginer vivre ce moment de cette façon. Avec ce genre de sentiment dans le corps. Je mettais la faute sur la situation. Ce genre de situation ne devait plus se produire. Si Eric comptait travailler à Maxim et moi pour Suzanne, il y avait des choses qui devraient être mis au clair. C'est pourquoi j'ai foncé vers Julian Mayers. Je le suis vers l'extérieur discrètement. Personne ne semble nous avoir vu ce qui était beaucoup mieux ainsi. J'attends patiemment que l'employé quitte. Quand je me retourne, je fige en voyant Julian sortir une cigarette. Je le dévisage un moment. Il avait arrêté de fumer il me semble. Une partie de moi s'en fait encore pour lui. Son premier commentaire, je le prends. Je le comprends. Je n'aurais pas voulu être à sa place. Une page de magazine avec Shanna a suffit à me faire péter les plombs. Je sais déjà d'avance qu'inverser les rôles ne m'aurait pas plus. Je me croise les bras doucement.

- Je suis désolée que tu ai assisté à ça.

Et je le dis, quand bien même que l'image du magazine me prend la tête. Quand bien même que je lui en veuille de m'avoir demandé de quitter ma vie avec lui quand il y avait encore cette mannequin basanée dans les parages. Je n'étais pas venue pour ça mais je comprends désormais qu'il voulait qu'on s'explique tous les deux. Je fronce les sourcils quand il me reproche de ne pas lui avoir répondu. Je reste de marbre malgré tout. Je regarde ailleurs visiblement en colère mais demeurant tout de même calme, parce que je suis comme ça. Je le laisse parler, je le laisse finir sans dire un mot. Je regarde juste ailleurs et je réfléchis à ce que je peux répondre parce qu'en vérité, je n'y avais jamais pensé. Je n'ai jamais cru avoir à m'expliquer. Je ne l'ai jamais fait non plus, j'en ai parlé brièvement à ma mère, pas même à Tia. Je me trouvais trop horrible pour pouvoir en parler à qui que ce soit. Je pensais juste avoir tenu ma leçon et pouvoir continuer ma vie tranquille. C'était ça le plan.

- Je ne suis pas ici pour parler de ça

Dis-je patiemment avant de poursuivre. Je lui en voulais et ça se voyait, ni dans ma voix ni dans ma posture mais dans les yeux que je lui faisais. Les yeux d'un enfant enragé qui malgré tout, acceptait sa punition sans broncher.

- '' Hey Caithy ! Viens à Londres, même si moi et Shanna on est le couple de l'heure ! ''

Je tortille un peu ma cheville tout en regardant le sol un moment et je finis par lâcher doucement.

- C'était sur les magazines à l'aéroport.

Je me pince les lèvres et soupire un moment.

- J'allais vendre Bessy, quitter Eric .... J'allais tout lâcher, tout ! J'ai bien fait de m'arrêter. C'est pas normal tout ça. Cette vie-là. C'est pas ça que je veux. Je veux juste vivre ma vie tranquille sans savoir ce que toute la planète pense de ce que je fais avec toi. Sans découvrir tout bonnement sur le botin d'un inconnu ce que tu as fait de ton week end ou avec qui tu étais.

Je prends le temps de le regarder. Lui. Je prends le temps de le détailler. Cette personne magnifique devant moi. Cette personne dont les défauts me coulait sur la peau comme l'eau sur l'huile.

- Je vais te demander de respecter ça. Eric c'est quelqu'un de bien. T'as le droit de m'en vouloir mais ne lui fait pas perdre son boulot. Il a travaillé fort pour y arriver. Laisse-le en dehors de ça. Et j'en ferai de même pour toi.

Je réalise alors qu'il ne le savait probablement pas alors je prends la peine de m'expliquer tout de même, juste au cas. Sais t-on jamais où en est rendu sa relation avec le diable.

- Suzanne m'a offert un emploi comme assistante personnelle. Et j'ai dis oui.

Je n'imaginais même pas que je venais de me jeter entre les ficelles de cette femme vicieuse. Je ne connaissais pas ses motifs. '' Pour mon expérience sans doute '' a lancé Eric. Je n'en crois pas un mot. J'ai d'ailleurs refusé l'offre au prime abord mais faute de me trouver autre chose qui soit raisonnable côté monétaire, j'ai finis par céder. Une partie de moi voulais retrouver un grain de ma vie d'avant.


Dernière édition par Caithy Rosman le Jeu 30 Juil 2020, 16:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeJeu 23 Juil 2020, 19:00

Julian hoche de la tête lorsque Caithy mentionna la moutarde dans le café. Ouin, que de beaux souvenirs... Le beau brun décida de ne pas ajouter un commentaire à cela, Éric était là pour le faire à sa place de toute évidences. Durant la formation, il avait trouvé qu'Éric était une bonne personne. Ils n'avaient pas de point en communs, mais il n'était pas le genre de personne à vouloir voler le poste d'un autre et c'était un point positif selon Julian. De plus, il avait les pieds sur terre pour quelqu'un qui clairement voyait pas les imperfections tout autour de lui. C'était mieux comme ça pour le pauvre homme. Il ne voyait pas les rapaces en train de faire des paries sur le nombre de semaines que le pauvre homme allaient subir. Maintenant, il voyait l'intérêt de participer à de tels jeux. Mais est-ce que c'était intègre ? Après tout, il se voyait bien lui rendre la vie dure. Et bon, qui s'intéresse vraiment à l'intégrité ? À part, peut-être Caithy ? Warren miserait à sa place pour ne pas donner l'impression de s'abaisser au niveau des vautours....

Elle ne gerait même pas sa garde-robe. Il comprit qu'il s'agissait d'une blague, mais c'était offusquant néanmoins. Il roula des yeux de façon presque subtile à son commentaire. Il se tourna vers Warrren en hocha de la tête de façon légèrement exagéré pour lui faire comprendre qu'il s'agissait là de bons conseils, tout une opportunité.

- Tu lui demanderas sa recette de Smoothie déjeuné

dit-il trop fort pour être considéré comme un chuchotement tout en s'adressant à Warren. Et puis, moment de honte numéro un, le verre et la demande en mariage. La soirée pouvait finir maintenant, il y aurait suffisamment de potin pour les prochaines semaines. Il avait une certaine appréhension aux prochains meetings tout d'un coup. Ça ne serait pas plaisant...

Et nous retrouvons les deux anciens amoureux à l'extérieur où la situation était plus que tendu. Que de plaisir encore une fois en perspective pour nos deux Shroomishiens (NDL : lorsqu'un Shroomish retrouve sa Shroomishette, ils deviennent des Shroomishiens selon les recherches de nos techniciens aka Jack) ! Donc, elle était désolée, bien évidement. Toujours aussi calme la blondinette. Car en ce moment, il se sentait mal de tout lui avoir tout dit cela d'un coup. Et il décela un peu de colère dans son regard lorsqu'elle lui dit qu'elle ne voulait pas « parler de ça ». Oh, jackpot ! Il avait atteint une corde sensible. Le beau brun scruta le regard vairon de son interlocutrice et une arrière-pensée lui fit peur. Elle était vraiment en colère et plus qu'il ne l'avait jamais vu. Ce n'était pas le jackpot qu'il avait atteint, mais peut-être plus quelque chose qu'il ne voulait pas. Trop loin, ce n'est comme pas assez ? Il se rassura en se disant qu'elle n'était plus de la police dans un autre pays. Encore moins, sur un autre continent. Il ne réussit pas à cacher une légère expression de peur dans son visage. Habituellement, quand il taquinait l'ours, ça ne lui faisait pas peur, mais à ce moment, c'était peut-être pire qu'un ours. Un Yétis, une créature qu'il pensait non existante comme ce type de colère chez son ex.

- J'avais rompu avec elle

Dit-il tranquillement comme pour la calmer. Ce n'était pas tout à fait vrai, mais ce n'était pas derrière un restaurant dans une ruelle sale qu'il allait mourir en étant étranglé. Jamais serait l'idéal, mais pour être réaliste dans un bel hôtel, ça serait une mort passable. Et elle lui dit que c'était dans les magazines de l'aéroport. Il se sentit bête et eu l'air bête, c'était ça ? Shanna, la personne avec qu'il avait le moins d'alchimie. Aucun point commun sauf celui de former un beau couple. Puis, il l'écouta parler de sa maison. Ce n'était pas facile surtout qu'elle disait avoir pris la bonne décision de le laisser derrière. Elle était passée à autre chose et pour lui ce n'était pas encore le cas. Comment on fait quand on ne gagne pas pour « passer à autre chose » ? Il en avait aucune idée. Il lui faudrait une conversation avec le comptable entre hommes pour mieux comprendre. Il avait de la peine de se faire dire ces mots durs, c'était plus fort que lui et il fallait au moins mettre un commentaire.

- Tu vas la vendre pareil ta maison.

Dit-il en en signe d'incompréhension. Qu'est-ce qui faisait que c'était si grave qu'elle vende sa maison en partant avec lui, mais si elle la vendait en partant avec Éric, c'était correct. Ce n'est pas juste. Il ne lui avait jamais demandé de la vendre sa maison. Avec lui, elle aurait eu les moyens de la garder sans même qu'elle soit habitée comme il faisait avec sa maison à New-York. Il faut croire que coucher avec une personne qui pouvait bronzer lui donnait automatiquement tords dorénavant. C'était dommage pensa-t-il, Shanna était remplaçable à ses yeux. Elle était là et célibataire. Lui de son côté, il était vraiment seul à s'ennuyer de Caithy en pensant qu'il aurait finalement ce pour qu'il avait travaillé si dur. Finalement, c'était nada et déprimant.... Il écouta à la suite ses demandes. Légalement, il ne pouvait rien faire contre eux. Techniquement, ça n'aurait pas été de sa faute. Cependant, il accrocha sur la dernière phrase. Que pourrait-elle faire « de même » pour lui ? Il prit un air bizarre à la dernière phrase en penchant la tête légèrement. Il était de mauvaise humeur. Il plissa les yeux légèrement.

- De même pour moi ?

Ajouta-t-il en appuyant sur les mots. C'était des menaces qu'elle lui faisait, il se questionnait. Il ne comprenait pas ce qu'elle sous-entendant. Tout ce qu'il aurait fait contre Éric aurait été du travail top qualité, ce qu'il y a de plus pernicieux imaginable. Lentement, mais surement aurait été le slogan du plan diabolique. Telle la bactérie mangeuse de chair, il se serait introduit dans leur couple sans que l'un deux s'en rends compte. Caithy allait faire pareil ? Entre lui et Max ? Il n'avait rien de plus et c'était sa relation la plus précieuse. Il y avait aussi Lauren, mais il s'était éloigné dernièrement. Cette discussion désagréable lui laissait un goût amer dans la bouche. Il s'agissait peut-être de la manière de remédier à l'affection qu'il portait à Katherine. La même technique que pour les allergies, la désensibilisation. Si Pavlov faisait saliver des chiens avec une clochette, il pouvait surement avoir le dégout en voyant quelqu'un. Il demanderait à Warren de rechercher là-dessus. Ça lui ferait du travail pour un bon moment. Warren ne serait pas déconcentré par les photos de chiens, comme lui le serait.

En faisait cette note mentale, Caithy lui lança une bombe. Littéralement. Le seul mouvement qu'il réussit à faire fut d'allumer sa cigarette. Sa vie devenait le pire cauchemar, il n'aurait pas imaginé pire à vrai dire. Jamais, il aurait fait quoique ce soit pour se mettre dans une situation aussi désagréable. Il avait envie de prendre son cellulaire, le détruire sur le sol et ensuite, appelé Suzanne pour l'insulté. Fatalement, il perdrait du coup et serait plongé à trouver une solution à son existence misérable. Il avait appris au cours des années que déstabiliser son adversaire était la technique des derniers recours la plus magique qui soit. Sa situation requérait certainement le dernier recourt des derniers recourt. Mais il n'avait aucune idée ce que ça pourrait être et il n'avait pas le temps, il devait réagir du tac au tac. D'un visage sérieux et grave, il se mit à rire en expirant de la fumée de son nez. Il n'était vraiment pas à l'aise dans la situation, mais il s'avouait à lui-même et personne d'autre que c'était digne d'une comédie. Ou du meilleur des drames s'il y avait un meurtre. La deuxième pouffé de rire était donc bien réelle. Il reprit tout de même son sérieux rapidement.

- J'aurais pas à lever le petit doigt.

Dit-il en souriant presque.

- J'ai dit à Suzanne dernièrement que j'étais out, mais que je n'avais rien de mieux à faire, donc j'étais là pour rester

Dit-il de façon mélancolique. C'était presque vrai, les détails n'intéressent personne de toute façon. Est-ce qu'il l'avait dit ou il l'avait seulement penser, c'est du pareil au même. Il prit une autre bouffé de sa cigarette. Et l'expira sur le côté.

- Je te souhaite le meilleur, beauté, mais Suzanne t'a engagé pour me rendre la vie infecte. Si c'est fini entre toi et moi, j'ai RIEN à perdre. Selon mes observations, toi, tu as tout à perdre. Suzanne détruit des vies

Déclara-t-il de façon très honnête en appuyant sur la deuxième phrase. Il l'aimait pareil, malgré tout et il savait pertinemment que Suzanne avait un plan. L'expertise de Suzanne était de détruire des vies et la sienne était de le subir. Il avait des frissons à penser ce que serait d'être son subalterne. Il prit une autre bouffer de sa cigarette.

- Tu connais le scénario.

Ajouta-t-il en haussant les épaules. C'était cynique, mais tellement vrai. Il expira la fumée vers le haut en regardant le ciel. Pas d'étoile et pas d'espoir. Que le meilleur gagne. Le masculin est ici utilisé pour spécifier le gagnant. Caithy l'avait vécu et elle s'embarquait dans ça, en pleine connaissance de cause.
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeVen 31 Juil 2020, 20:10

Ce moment-là, je le redoutais un peu depuis belle. Ça explique grandement le pourquoi je n'ai pas voulu reprendre contact avec lui. Mais là maintenant, maintenant qu'on en parle, il me semblait que c'était important. La corde qui était si tendue entre nous semblait se relâcher. Ou pas. Et je redoute ce moment où tous les non dits seront posés sur la table et que je manquerai d'arguments. Ce moment où je ne lui en voudrai plus et qu'il redeviendra cette personne que j'ai croisé dans son bureau un matin. Il avait rompu avec elle qu'il me dit. Je reste muette un moment. Je prends mon temps. Je lâche un soupire avant de poursuivre.

- Ouais ben, apparemment la planète entière était pas au courant

Dis-je tout doucement, un brin déçue. Quand j'y repense, c'est mieux ainsi. Repenser à ce magazine, les problèmes qu'il a engendré et la vérité derrière tout ça, ça me rappelle le genre de vie qu'il a choisit. C'est le genre de vie que ma mère a choisi et regardons où ça l'a menée. Je regarde ailleurs tout en levant la main prête à exposer mon point. Il venait justement de m'en donner un bon.

- Tu vois, ça. Cette vie là, c'est pas pour moi. Ce genre de vie exposée ici et là par des gens que je ne connais même pas mais qui eux, me connaissent mieux que ma mère !  

Je me croise les bras et hausse les épaules un peu embarrassée par les mots qui allaient suivre.

- C'est peut-être mieux comme ça au fond

Et je lui souhaitais de trouver quelqu'un qui aime le même train de vie que lui. Quelqu'un qui se plaira de sa vie publique, qui saura se foutre de l'opinion d'autrui. En fait non .... Il est trop tôt pour dire que je souhaite réellement qu'il se trouve quelqu'un. Je veux qu'il soit heureux. Je le souhaite sincèrement. Et tandis que cette pensée me traverse, mes yeux deviennent doux. Il a été quelqu'un d'incroyable pour moi. Je l'ai tellement aimé cet homme là et je crois que ça ne partira jamais totalement. Et je pense à lui comme ça tandis que je lui sers des mots durs en lui disant que notre séparation était pour le mieux. Je me ressaisis et me pince les lèvres pour passer à autre chose. Quand il parle de Bessy de cette façon, je fronce les sourcils. Avait-il oublié toute l'affection que j'avais pour ma maison ? Je lui fais signe que non.

- Non pas cette fois. Ma maison je la garde.

Et j'ignorais tout, j'ignorais les faits qui venaient de se poser juste là. Le fait que j'étais prête à vendre ma maison pour partir avec lui mais pas pour Eric. J'ai tenu ma leçon. Je sais maintenant que si ça venait à déraper, j'aurai toujours mon petit coin secret qui m'attendra à New York. Un endroit où me cacher si les choses venaient à déraper car on le sait bien, à Maxim, ça dérape toujours. « De même pour toi ? », je ne croyais pas avoir à expliquer. Pour moi c'était évident.

- Bah si, j'aurais cru que nous pourrions rester en bon termes mais si tu fais la guerre à Eric ... Ce sera un peu difficile disons.

Lancai-je innocemment. Je remarque son air indigné. De mon côté, je ne saisi pas. Notre relation s'est terminée tout doucement, sans boulet de canon ni trompette. Nous nous sommes éloignés et avons laissé faner les fleurs. Je ne m'imaginais pas briser des verres en le revoyant. Je ne voyais aucune raison de ne pas nous entendre ... enfin ... mis à part l'épisode de l'aéroport ... mais bon, je crois que nous avons tenu notre leçon et que nous faisons désormais notre vie chacun de notre côté. Moi avec Eric et lui .... Avec le prochain mannequin qui va passer, ou Lauren envers qui j'ai toujours eu une certaine reconnaissance. S'il devait demander quelqu'un en mariage devant moi, ce serait elle. Elle, je l'accepterait ou plutôt, je parviendrais à ne pas pleurer.

Julian se met à rire tout en expirant la fumée de sa cigarette. J'ai pour réflex de me reculer un peu afin d'éviter le nuage de fumée secondaire. Au départ, je reste sérieuse. J'avais l'impression qu'il riait car il doutait de mes capacités. Comme si je n'étais pas capable de travailler pour Suzanne Ledger. Suzanne, je la connais depuis le temps.

- Hey, ça va aller, je suis capable

Effectivement, il m'avoua que les motifs de Suzanne le concernait et qu'elle voulait le faire souffrir. Je me croise les bras.

- Et tu crois que son plan va fonctionner ? Tu crois que ta vie va être infecte si on se côtoie ? Je ne te déteste pas, je ne t'en veux pas non plus, je veux dire ....

Je baisse la tête vers le sol et mon expression devient triste. J'ai accroché sur un petit mot. Un petit mot qui fit résonner une pensée et des mots que je regretterai bien plus tard. Le genre de chose qui scelle son destin alors qu'on ne le pense même pas.

- Si c'est fini ....

Je me masse le front un moment.

- Bien sûr que c'est fini Julian. On veut pas les mêmes choses, c'est évident et puis, je suis fiancée, t'as bien vu ....  
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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeVen 31 Juil 2020, 23:40

Il n'en aura pas de facile que l'on dit. Où cevrait être situé le niveau de difficulté ? Il demandait seulement à avoir une relation tout cuit dans le bec, c'est si demandé ? Il faut dire que dans sa vie, bien d'autres point avait été facile. Une relation véritable et simple, c'était trop demandé ? Bon, c'était principalement de sa faute si toutes ses relations étaient compliquées, mais il ne faisait pas par exprès. C'était la malchance du beau brun. Au premier commentaire de Katherine, il devait commencer à s'habituer sinon ça ne serait pas facile lundi. Il fit un sourire inconfortable un peu crispé (😬) entre les dents, il dit simplement :

- ouais, c'était voulu.

Il hocha de la tête pour avoir l'air plus sûr de lui. Il aurait voulu ajouter qu'il avait demandé à Shanna, mais ce n'était pas nécessaire et il ne faudrait pas qu'elle lui demande le pourquoi. Il ne fit que l'écouté par la suite, ce n'était pas facile, mais c'était pour le mieux. Comme ce que disait exactement son interlocutrice. Il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire. C'était la même situation à leur début, rien n'avait changé de son côté. Elle avait accepté tout cela auparavant. Il était même prêt à passer à autre chose s'il le fallait. Mais, il n'ajouta rien, ça faisait un peu mal tout ça. Au fond, c'était peut-être ce dont il avait besoin pour passer à autre chose. Finalement, rencontrer quelqu'un de bien ou simplement retourner avec Shanna parce que c'était facile et plus simple ....

Il haussa un sourcil au commentaire de sa maison, il lui fit signe de la main que c'était correct de la main. Il ne cherchait pas à la provoquer, il essayait de placer les morceaux du casse-tête qu'il avait devant lui. Comme on le sait tous, son cerveau, cette magnifique machine de guerre, ne parvenait jamais à faire des liens complexes. Il manquait une pièce pour comprendre, il avait l'équivalent des coins du casse-tête. Malheureusement, ils ne permettent pas de voir l'image des petits chatons avec des fleurs ou l'image dans son ensemble (the big picture) Ce n'était clairement pas suffisant pour tout comprendre, mais ça permet de se débrouiller. Mike devait lui avoir fait changer les idées sur la vente de sa maison. En lui disant que ça lui rapporterait gros à un moment donné.

Julian aurait voulu lui dire qu'il ne voulait pas être en bon terme. C'était tout ou rien avec lui. Il ne voulait pas d'entre deux. À quoi bon rester en bon terme ? Il n'avait pas besoin d'être en bon terme avec personne au bureau. Il travaillait depuis des années avec sa pire ennemie et il réussissait à faire son boulot de façon convenable. Il n'avait pas besoin de plus d'amis, il en avait pas des tonnes, mais un workaholic même en rémission (ou sur la pente descendante) n'en avait pas besoin de plus, il baissa les yeux vers le sol, si c'est ce qu'elle voulait, il pouvait facilement le faire. Katherine se rentrerait compte bien rapidement que Maxim était un enfer en bon ou mauvais terme.

- ok, d'accord

Dit-il en haussant les épaules comme un enfant à qui on obligeait à faire des excuses. Il n'avait pas de conviction dans sa voix, mais elle n'obtiendrait pas plus. C'était un compromis suffisant. Ensuite, vient le commentaire de Caithy qui pensait être capable de survire à Suzanne. Il savait que non, il ne la connaissait pas par coeur. Contrairement à Suzanne qu'il connaissait ses faiblesses et ses forces sur le bout de ses doigts. Ils n'avaient pas formé un couple suffisamment longtemps, mais il avait une bonne idée de qui elle était véritablement. Selon lui, elle en était incapable. Elle était faite forte, mais personne ne survit au diable en personne sans le devenir. Il avait vu bien pire que ça. Il se demanda un instant si c'était possible d'avoir un micro sur soit sans le savoir. Est-ce que son téléphone avait un micro ? Est-ce que Caithy en avait ? Il secoua ses pensées hors de sa tête, ça n'avait pas beaucoup de sens. Pas assez pour être important en ce moment. En revenant chez lui, il ferait une inspection et des recherches plus poussées. Puis, il s'arrêta un instant, elle lui avait donné la clef. S'il voulait réellement que Katherine et Éric partent. Il fallait les mettre à l'avant des magasines. Il s'agissait ici plus qu'une idée qui l'effleurait. Un plan venait de naître malgré lui. En dernier recours, il l'exécuterait. Ingénieux et si simple, mais si meurtrier. Sa chère blondinette était le joli petit mouton perdu dans un beau champ de fleur loin du troupeau. Notre cher codirecteur était le loup avec le costume de mouton incluant une cravate et le petit foulard Burberry au motif que tout le monde connait.

Et elle lui demandait si le plan de Suzanne était pour marcher. Habituellement, la réponse qu'il donnait c'était "nah". C'est possible de se conditionner en mentant, vous savez ? En ce moment, la réponse était tout autre.

- Ça marche en ce moment plutôt bien, non ?! Arrange toi de ne pas pleurer comme les autres assistant de Suzanne, okay ?

Dit-il comme s'il prenait la jolie blonde en pitié. C'était beaucoup plus les anciens assistants de Suzanne qu'il avait eu de la pitié pour c'est pauvres martyres. Andrew 1 et Andrew 2 parce que personne ne prenait la peine d'apprendre leur nom. Il s'empressa d'ajouter à la suite sur un ton beaucoup plus doux, mais beaucoup plus bas comme une confidence.

- Ça m'a brisé le coeur la dernière fois. Je ne pourrais rien faire. C'est égoïste, mais tu me connais...

L'un de ses nombreux points faibles était une personne en pleurs. C'était malaisant comme situation et il se sentait triste automatiquement. Suzanne avait appris à maitriser l'art de feindre les larmes et elle réussissait à lui arracher une larme de temps en temps. Il détestait voir des employés pleurer devant lui. Par moment, il paraissait froid parce qu'il les ignorait ne sentant pas que c'était sa place de les consoler.

Ce n'était pas facile en ce moment. Il était en train de se faire briser le coeur en personne encore une fois. Mais, c'était de sa faute uniquement, une fois ne lui suffisait pas ... Et elle parlait et il dût se mordre l'intérieur de la joue pour ne rien montrer. Sa mâchoire se serra. Son coeur battait plus vite, mais il ne devait rien montrer. Il ne voulait pas donner à Caithy cette satisfaction encore moins à Suzanne. Il écrase sa cigarette et sorti de la gomme pour cacher l'haleine de cigarette. C'était fini et ce n'est pas ce qu'il voulait. Il voulait plus de beaux moments à ses côtés. Plus, de la simplicité qu'elle apportait dans sa vie désorganisée. Un jour de plus, si c'était possible. Une minute ?

- C'est à quel moment que tu lui as sauté dans les bras ? Que tu lui as dit que c'était le plus beau jour de ta vie ? Que tu as pleuré ? Ou que tu as dit oui ?

Lui demanda-t-il de façon un peu agressive, en haussant les épaules de façon exagéré. Le moment était arrivé, il était plus émotif qu'il ne l'aurait voulu. Tout d'un coup la conversation ressemblait étrangement à lorsqu'il se disputait avec Suzanne. Il ajouta rapidement.

- Quand j'étais aux toilettes ? .... Oups, j'étais là tout le long ! Vous vous êtes même pas embrasser. Je ne peux pas être le seul à avoir remarqué. Même pas toi ?

Nope, il avait perdu le contrôle complètement. C'était stupide à son avis. La pire demande de mariage qu'il avait vu de sa vie. Incluant les fois où la réponse était négative ...

- C'est un zircon en plus !

Il avait à présent fini. C'était le point culminant de tout ça. Caithy méritait au moins un diamant. En fait, non, une demande en mariage ne devrait pas être légale avec un zircon... C'était tout simplement un bout de vitre insultant ... La conversation devait finir. Il décida de prendre une pastille, il était temps. Il se dit à ce moment qu'il devait clore la conversation. C'était trop dur pour lui. Il avait un plan diabolique à établir contre Suzanne. Il prit une inspiration. Il n'aurait jamais pensé finir sa soirée à se morfondre. Maintenant, c'était l'unique chose dont il avait envie.

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MessageSujet: Re: 5@7 promotion, rire et trahison   5@7 promotion, rire et trahison Icon_minitimeJeu 06 Aoû 2020, 12:58

Une rue passante de Londres. Un building, un restaurant. À l'intérieur, une fête se donne. On arrose un homme avec une bouteille de champagne. Cet homme va se marier. Un assistant aux grand yeux vitreux se met devant espérant sauver les fournitures. Il y a ambiance de fête. Derrière, plus loin dans une ruelle. Deux ex règlent des comptes. La fiancée et le patron de l'heureux élu.

Je lui parle de cette page de magazine. De la planète, consommatrice de sa vie privée. Et puis plus rien. Je demeure silencieuse à sa réponse. Je le regarde un moment, comme si j'attendais quelque chose. Quoi donc ? J'en sais rien.

La vie s'adoucit soudainement. Il prend cet air que j'aimais tant. Un air qui s'avoue vaincu. Celui qui cède. J'y ai eu droit quelques fois et je sais que lorsqu'il le fait, ça vient de lui et que c'est pas sans effort. '' ok, d'accord '' me lance t-il. Je souris doucement. C'était le mieux pour nous. De toute façon, je ne crois pas que nous aurions pu faire autrement qu'être en bon terme. Il ne me déteste pas, je le sais bien. Et moi non plus. Je n'ai pas dit que ça allait être facile de se côtoyer. Au début, probablement pas. Mais comme toute chose, je crois que nous saurons nous accommoder et mettre les émotions de côté. Je penche la tête doucement et lui frotte un peu son bras pour l'encourager. Mon visage lui lançait cet air qui voulait dire :  On va s'en sortir, t'en fais pas.

Nous discutons de mon nouvel emploi en tant qu'assistante de Suzanne Ledger : sa pire ennemie. Je savais que ça ne lui ferait pas plaisir et qu'il essayerait probablement de m'en dissuader. Comme en ce moment même. Il me parle des anciens assistants. Les anciens martyrs de la place. Je reste confiante. Je conserve un léger sourire au coin de mes lèvres. Quelque chose d'innocent. J'étais convaincue que j'avais la situation bien en main et que rien ne pouvait m'arriver. Ce n'est qu'un emploi me disais-je. J'hausse les épaules doucement.

- Oh tu sais, ce n'est qu'un emploi. Si c'est aussi infernal que tu le dis, je démissionnerai, c'est tout.

Dis-je de manière optimiste.

Le terrain devint glissant. « C'est à quel moment que tu lui as sauté dans les bras ? Que tu lui as dit que c'était le plus beau jour de ta vie ? Que tu as pleuré ? Ou que tu as dit oui ? » j'en perds mon sourire lentement. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise ça. Je repense à la scène de tout à l'heure. Cette demande en mariage. Le genre de chose dont on se souviens toute sa vie. Et toute ma vie, je me souviendrai de Julian Mayers, debout dans la salle. De moi qui le regarde avant de donner ma réponse. Réponse qui n'est jamais arrivée au bout du compte. Je ravale ma salive. Il avait touché une corde sensible. Même plus. Il avait visé droit dans le mile. Mes joues deviennent rouges. Rouge de honte. Rouge de réaliser qu'il disait vrai. Je garde les bras croisés. Je ne pouvais pas lui donner raison. Quand même que ce soit vrai. Je suis allée trop loin. J'hausse les épaules doucement, sur le point de craquer moi aussi. J'étais triste. Le coeur en miette. En miette de le revoir lui. En miette d'en être rendue là et d'être convaincue que je faisais la bonne chose. J'essaie de le raisonner sans aucune arme crédible.

- On est pas dans un film Julian, on ne réagit pas tous de la même façon.

Je me pince les lèvres. Il poursuit et je reçoit ses commentaires comme des couteaux. Je me crispe un peu. Silencieuse. J'évite de le regarder. Et je réalise qu'il avait raison en fait. C'était ma demande en mariage aujourd'hui. Je n'étais pas en train de fêter avec Eric. J'étais  ici avec Julian Mayers. J'étais absente de ce moment précieux. Je m'arrête un moment tandis que je réalise le genre de personne que j'étais présentement. La pire fiancée du monde, y'a pas à dire. Je lève les yeux vers Julian finalement. Je reste silencieuse un moment avant d'ajouter.

- Je devrais être là-bas. Je suis désolée, je dois y aller.

Dis-je avant de lui tourner le dos et d'ouvrir la porte pour entrer. Je sursaute en voyant Shanna dans le chemin. Je fronce légèrement les sourcils. Je ne me questionne pas plus qu'il faut à savoir ce qu'elle faisait là. Est-ce qu'elle nous espionnait ? Est-ce qu'elle a entendue ? À vrai dire, là tout de suite, je m'en foutais. Je me foutais de tout. Je rassemblais toute mon énergie pour essayer de reprendre un air enjoué par l’événement qui se produisait. Je mime un petit sourire polie et je rejoins Eric. Il passe un bras par-dessus mon épaule et pose un baiser contre mes cheveux. « Où étais-tu passée ? », j'hausse les épaules.

- J'ai eu un petit malaise c'est tout. C'est l'émotion je crois.
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